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Avoir l’impression qu’une trappe s’ouvre sous ses pieds.

Avoir l’impression qu’une trappe s’ouvre sous ses pieds.

Marcher au ralenti au sein d’ un brouillard e?pais. C’est ainsi que Kenza, Yvan et Ste?phanie de?crivent les sensations qui les ont habite?s apre?s une rupture.

Comment ont-ils re?ussi a? se aller des violentes peines d’amour?

Pour Kenza, la nouvelle a e?te? aussi surprenante que brutale. Apre?s 20 annees de life commune, son conjoint lui annonce, en faisant la vaisselle a? domicile une fois les invite?s partis, que c’est termine?. «Je ne savais me?me pas de quoi il parlait, nous confie votre Montre?alaise de 45 annees. Termine?. la vaisselle? Obtenir ces gens-la?? Jamais je n’ai pense? qu’il parlait de notre relation!»

Cette me?re de des garc?ons a eu une peine immense qui possi?de dure? des annees. «J’ai eu des hauts et de nombreuses bas, souffle-t-elle. J’ai beaucoup appris concernant moi-me?me, sur votre que je veux et ce que je ne veux plus. Au bout du compte, depuis du positif qui est ressorti d’une se?paration. Aujourd’hui, je le sais.»

L’e?paule bienveillante d’un ami

Yvan a 54 ans lorsque sa deuxie?me femme, me?re de le fils, lui apprend qu’elle le quitte. Sa re?action? Il semble reste? de marbre, comple?tement stoi?que. «Je crois que je n’avais pas pleure? de toute ma vie d’adulte, raconte-t-il, je ne savais me?me plus reconnai?tre le sentiment de tristesse. C’e?tait tellement refoule?, tellement enfoui! Les larmes ne venaient jamais. En revanche, 1 semaine apre?s l’annonce, j’ai vomi toute la nuit. »

Et cela l’a aide? a? remonter la pente? Ses amis – me?me s’il conside?re qu’il les avait ne?glige?s nos anne?es pre?ce?dentes. «J’e?tais legerement ge?ne? de renouer Quand c?a allait mal! lance-t-il. C’e?tait de l’orgueil en gali?re place?. Les amis, c’est fait Afin de c?a. Sinon, a? quoi c?a sert?»

E?videmment, si la se?paration survient apre?s une longue relation, nos amis paraissent souvent communs a toutes les 2 membres du couple. «Le couple, c’est une identite? sociale www.datingmentor.org/fr/maiotaku-review, indique M me Saphan. On construit a? 2 votre nouveau territoire, que j’appelle le troisie?me territoire, puisque chacun, de le co?te?, en a de?ja? un. Apre?s la rupture, ce troisie?me territoire n’existe plus. Cela se ferme. C?a va e?tre particulie?rement difficile Afin de l’individu qui a trop achete le territoire commun au de?triment de le propre territoire.»

Et alors, la crise identitaire est grande. C’est cela est arrive? a? Ste?phanie, 35 ans, en couple voili  cinq ans avec la me?me cousine. «Je m’e?tais lance?e corps et a?me dans votre relation jusqu’a? m’oublier, dit-elle. Sa famille e?tait rendue la mienne. Je voyais limite uniquement ses amis. Je ne pratiquais plus certains sports qui, avant, me passionnaient. J’avais me?me abandonne? la plupart activite?s professionnelles!»

Lorsqu’elle et sa conjointe, d’un commun accord, ont mis fin a? leur relation, un gouffre s’est ouvert devant celle-ci. «Je perdais l’ensemble de mes repe?res, j’avais l’impression d’errer dans la vie, ainsi, je pensais que c?a allait toujours e?tre tel c?a!» signale votre repre?sentante commerciale.

Cela l’a aide?e a? sortir de votre impasse? Consulter une psychologue. «Je n’e?tais nullement capable d’effectuer le chemin toute seule. J’avais besoin d’e?tre entendue et d’e?tre accompagne?e, sans jugement, pre?cise-t-elle. J’ai pu mieux comprendre cela m’arrivait, votre que j’esperais vraiment a? partir de la? et ce qui avait du sens, me concernant, la? ou? j’e?tais rendue dans le quotidien.»

Se faire du bien

Ainsi que Kenza et Yvan, Ste?phanie a remonte? la pente en s’investissant dans et cela lui faisait du beaucoup. Pour Divers, c’est la ti?che. Pour d’autres, le sport, la famille. «Parfois, ne plus e?tre en couple fait d’une personne votre meilleur parent, avance la sexologue Joanie Heppell. Mes enfants peuvent e?tre votre catalyseur, parce que le parent souhaite e?tre un bon mode?le pour eux.»

Attention, toutefois, de ne point faire d’eux des the?rapeutes, pre?vient Kanica Saphan. «Ils doivent saisir que la se?paration n’est pas de leur faute et qu’il s’agit de proble?mes d’adultes. On adapte des explications d’apri?s leur a?ge.»

L’integralite des petits gestes de bienveillance envers soi-me?me comptent Lorsque l’on reste en peine d’amour: faire de l’exercice, prendre un bain, e?couter une musique, cuisiner, bien dormir, travailler, appeler mes fri?res. «On a besoin de repos e?motionnel, indique M me Saphan. Je compare souvent la rupture a? 1 accident d’auto. Au lieu de chercher a? bien comprendre a? bien tarifs, il vaut plus se laisser le temps, se de?poser, se donner le droit d’avoir en peine, vivre et ressentir votre e?motion, me?me si elle est de?plaisante.» Le conseil? Annuler ses engagements. Faire le strict minimum.

Comme 1 deuil

Selon Joanie Heppell, sexologue et psychothe?rapeute, une rupture reste 1 deuil. Et chacune des e?tapes classiques du deuil risquent de frapper les gens qui en vivent une, qu’ils soient «laisse?s» ou qu’ils «aient laisse?». «Il y a le choc pendant lequel le webmaster se fige, tel paralyse?e e?motionnellement, explique-t-elle. Il existe sa pe?riode de de?ni au cours de laquelle le sentiment de perte reste pre?sent. On peut e?tre amer ou en cole?re. Ensuite vient l’acceptation. L’individu se familiarise avec sa nouvelle normalite?. Et au bout du processus, c’est l’adaptation, le renouveau, la renaissance.»

Pour «bien» vivre sa peine d’amour, vous devez prendre moyen de franchir ces e?tapes, croit M me Heppell. «Ce que je vois souvent, dans mon travail, c’est une personne qui n’exprime pas sa tristesse, qui ne se laisse pas avoir en peine. Pleurer via sa vulne?rabilite?, sur son malheur, c’est un acte de bienveillance envers soi-me?me. C’est se remettre au centre et se donner le droit.»

Notre sexologue Kanica Saphan reste du me?me avis. «Pleurer n’est gui?re un signe de faiblesse, c’est un signe d’humanite?. D’ailleurs, nos humains seront les seuls mammife?res qui pleurent pour se de?charger e?motivement. Il faut se donner le temps. Une peine d’amour n’a nullement d’e?che?ancier!»